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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 09:02

au fond de mon lit, le choix est illusoire on peut mettre des années pour le comprendre. La meilleure façon de souffrir c’est de vouloir se mettre dans la peau d’un autre, va falloir faire avec, l’acceptation c’est retrouver la joie de vivre. L’immobilité est le temps de l’observation, faire du handicap un moteur, disponibilité et adaptabilité, profiter de l’assise en silence, se préserver des bulles, l’important est d’être là de façon juste, profiter de l’instant.

J’étais persuadé d’être un homme heureux, belle carrière, belle famille, ça aurait pu continuer, le fait de basculer dans l’accident, des moments très douloureux, dépression, la fragilité qui me tombe dessus.

La période de silence vous reconstruit, il faut prendre le temps, la mesure de l’accident, se déconnecter de tout ce qui m’avait pollué l’existence, remettre les compteurs à zéro, se retrouver soi même, ne plus être dans le simulacre, l’agitation, l’aveuglement, dans l’appétit, la sérénité arrive, quelque chose de plus profond que chacun a en soi. Il y a une telle puissance d’adhésion dans la société, il nous faut découvrir que pour être heureux il faut être soi même et ne pas être à plusieurs soi même, plus de fausses relations. Redevenir soi même avec une pertinence dans cette démarche, ne plus succomber aux demandes des autres, dans le même désarroi ou vous étiez, désamorcer l’autre, convertir les autres dans la fragilité, le confesser, le guérir.

« L’accident est la rencontre fracassante avec le réel. Il est un non-sens puisqu’il brise la continuité et on ne lui trouve, au premier abord, aucune signification. L’accident, comme souci et comme quête de soi. L’accident du corps physique ou de l’âme comme meilleur, mais douloureux moyen de savoir ce qui nous est propre. «Connais-toi toi-même ». Cette injonction antique suppose le souci de soi comme une aspiration éthique qui implique une transformation, une adaptation, une résilience. C’est pour certain un haut lieu de transformation et de capacité. 

L'Orient désigne le lieu où l'âme se lève, Occident, le lieu où elle s'exile et chute. Entre ce qui se lève et ce qui chute, il y a « ce qui arrive », du latin « Accidens »Considérer l’accident, c’est comprendre notre rapport à notre finitude et à la fragilité. Il semble qu’il faille passer par cette étape violente puis laborieuse pour qu’une prise de conscience opère en nous. Cette rencontre de soi et des autres que l’on a parfois manquée demande du temps. 

« L’accident devient un événement et cet événement devient notre histoire » C. Fleury

Chacun d’entre nous peut affirmer avoir eu ou vécu un accident qui, avec plus ou moins de brutalité, l’a fait entrer dans son histoire. Nous avons tous été un jour face au mur de la réalité, à compter ce qui nous était essentiel. Pour certains, le choc fut si intense, l’obstacle à franchir pour revenir à la vie, si long et si haut que tout leur être s’en est trouvé transformé. Une épreuve pour retrouver un sens nouveau à la vie. »Merci à Colette pour l'info !

« Il faut se convertir à notre état, changer le regard que l’on a sur soi, sans regret » P. Pozzo di Borgo

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 15:10

  Notre fonctionnement, basé sur la saisie d’un soi réellement existant, durable et autonome, nous amène à dépendre de nos représentations.

Notre fonctionnement L’être humain, riche d’un potentiel de sagesse et doté d’immenses qualités, est connaissant, capable d’expérimenter. C’est sa caractéristique même, mais sa manière de connaître lui-même et les autres  est limité, conditionné par un fonctionnement centré sur lui-même.
Lorsque nous disons « moi », de quoi s’agit-il au juste ? Nous sommes doté d’un corps, et au travers de nos sens, nous avons accès à nous-même, aux autres et à ce qui nous entoure. Notre rapport aux objets de perception s’établit sur base des différents fonctionnements de l’esprit, et nourrit par les émotions d’attraction, de répulsion ou d’indifférence, nous en avons une connaissance subjective.
Pour un même objet de perception, selon la personne qui l’éprouve, l’expérience peut être du domaine de l’attirance ou du rejet, du sentiment de supériorité ou d’infériorité, de la comparaison, de la réjouissance, de l’ou verture, de l’inquiétude, etc. Cela donne, au bout du compte, une attitude d’esprit faite d’un mélange d’événements mentaux qui peuvent être très sophistiqués et qui décident de notre réaction face à la situation rencontrée.
Ainsi, ce « moi » est une identification sans cesse répétée à un corps, support des expériences sensorielles, mentales et émotionnelles qui nous font expérimenter le monde, les autres et nous-même au travers du filtre de nos habitudes mentales. Cette identification est ce qui est appelé la saisie égocentrée, parfois traduit par ego, mais ce terme prête à confusion parce qu’il ne recouvre pas le même sens que dans l’approche occidentale.

Nous nous identifions à ce mode de connaissance, c’est-à-dire que nous limitons notre connaissance en nous identifiant à ce processus, alors qu’il y a plus à connaître. Notre mode de connaissance est ainsi conditionné par nos perceptions et nos tendances. Ceci est fondé sur une méprise qui est surtout le fait de ne pas voir ce qui est véritablement.

 Ce qui nous amène à voir, sur base de nos représentations, « notre » réalité que nous prenons pour « la » réalité. C’est un aspect que nous pouvons très facilement accepter conceptuellement, mais au quotidien, nous sommes fascinés par ce que nous percevons et pouvons difficilement, en situation, remettre en question notre perception des choses.

Nous sommes certains que ce que nous percevons est la réalité, que notre réaction émotionnelle dans une situation, quelle qu’elle soit, est justifiée par le comportement des autres. Pourtant, l’autre n’est que la circonstance de ma réaction émotionnelle, l’émotion m’appartient, comme il m’appartient de la voir ou pas, de la suivre ou pas, d’en assumer la responsabilité ou pas.

Il s’agit là d’une étape importante, parce que nous ne pouvons changer que ce que nous acceptons. Et accepter de reconnaître, par exemple, que ce n’est pas l’autre qui m’énerve, mais que c’est moi qui m’énerve au contact de l’autre parce qu’il ne fait pas ou ne dit pas ce que j’attends de lui, est un pas essentiel vers plus de clarté.

Il nous parait évident que les situations devraient se dérouler comme nous l’envisageons, parce que c’est « ainsi » que cela doit se passer ! Sans vraiment prendre en compte que tout ne dépend pas de nous, que tout change d’instant en instant et que nous sommes bien incapable de savoir ce qui se passera l’instant suivant…

Et pourtant nous continuons à penser que les choses devraient se passer comme « je » crois qu’elles devraient se dérouler. Et comme cela ne marche pas vraiment, nous réagissons avec colère et impatience !Ce qui n’est pas un problème en soi, si ce n’est que cela génère de l’insatisfaction pour soi et pour les autres, si ce n’est que cela renforce notre tendance à réagir face à ce qui nous dérange par le rejet et que cela augmente encore et encore les causes de souffrance. D’où la proposition bouddhiste d’apprendre à appréhender notre fonctionnement avec bienveillance et douceur...suite sur Anilatrinlé.org   

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11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 11:05

Pour les scientifiques pas de matière substantielle ce n’est que de l’énergie qui aurait à voir avec l’observateur donc sujet, objet, action liés.

Pour les psychologues on ne parle pas d’une réalité mais d’autant de réalités ou projections que de personnes, la réalité pour un anxieux, un dépressif, un narcissique n’est pas la même que pour n’importe quel individu lambda.

Pour les philosophes du moins ceux qui ne se perdent pas dans l’hédonisme, c’est une construction mentale d’où un monde comme volonté en y adjoignant l’indispensable joie.

Pour les grands maîtres orientaux du passé, consensus sur le fait qu’il n’y a rien de substantiel et de permanent, comme les scientifiques après décomposition, d’une réalité liée à nos perturbations comme les psychologues, après déconstruction ou analyse comme les philosophes occidentaux.

Cependant plusieurs écoles philosophiques ont affiné le propos, certaine pense même que seul existe l’esprit et que notre réalité est en fonction d’empreintes inscrites sur notre continuum. Pour les plus abouties, même l’esprit n’a pas de substance ou sous sa forme la plus subtile, voir comme une énergie ou vent, reste alors seulement le conventionnel.

Alors que dés que les phénomènes apparaissent nous les saisissons aussitôt comme solides, ignorants de la composition scientifique, ignorants de nos empreintes ou projections psychologiques, ignorants des constructions mentales qui s'opèrent. Un peu d'observation, d'analyse et surtout de grand nettoyage de tout notre garbage mental s'imposent déjà pour alléger notre réalité auquelle nous sommes tant accrochés.

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5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 18:50

avec la compassion et la joie dans le cœur, il n’y a plus de problèmes, le mental est relâché. Ce n’est pas religieux, regardez un enfant comment il exprime cela naturellement, la colère détruit notre système immunitaire, c’est l’amour tel celui d’une mère qui nous permet de grandir.

La compassion est la base de notre bonheur, cela crée une bonne atmosphère autour de nous, nous sommes tous des êtres humains similaires dans cette recherche, quoiqu’en quoi nous croyons, nous sommes fondamentalement des animaux sociaux. Nous avons les mêmes expériences émotionnelles alors pratiquons individuellement la paix de l’esprit, soyons amicaux, personne ne souhaite la souffrance.

L’ignorance est ce qui nous maintient dans les désillusions, dans le cycle des existences, suivre les enseignements psychologiques et philosophiques des grands maîtres du passé de la tradition de Nalanda pour notre compréhension. Le renoncement est une discipline, des dispositions mentales sont nécessaires pour la paix de notre esprit avec la vue de la réalité, tout existe par convention, ce qui nous apparaît semble indépendant, nous devons nous libérer de ces fabrications. La libération advient quand nous sortons des afflictions mentales, des attachements, exagérations, pour cela avoir une vue claire de la nature profonde des choses, des commentaires sont donnés par le grand maître Nagajurna. Le caractère objectif dépendant de l'origine des phénomènes nous empêche de tomber dans le nihilisme, après avoir échappé à l’éternalisme de comment les choses nous apparaissent habituellement.

Comprenant le caractère illusoire de ce qui apparaît dans notre vue dualiste et comprenant que tout est lié le sujet, l’action, l’objet, tout étant impermanent, dans la continuité, conditionné, examinant que rien ne subsiste mis à part la convention, la compassion alors s’élève spontanément.

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 15:38

En général on ne peut laisser « un ange qui passe » sans sortir la mitraillette à paroles alors que « dans le calme réside la sagesse »...

Nous avons tous un meilleur de nous même, un background intérieur qu’il va falloir réussir à grandir en conscience par la métapsychologie : « il y a en nous une conscience de la conscience » le grand ego regarde le petit ego de tous les jours s’agiter. Commencer par observer...

La méditation est par excellence la recherche de silence en soi, notre espace de ressource, la syllabe aum permet un cycle complet de respiration pour aller jusqu’au bout du souffle...

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 20:44

Mieux vaut devenir son ami et lui donner une activité, une nouvelle habitude avec un emploi du temps comme 5 minutes par jour sur 30 pour commencer.

Juste rester attentif à sa respiration, reporter son attention dessus, seulement 3 respirations peuvent changer une journée…

Les impacts de la méditation sur le cerveau ont été démontrés dû à sa neuroplasticité, même nos gênes peuvent aussi changer par la régularité de cette activité bénéfique.

Une activité qui nous reconnecte avec notre nature intrinsèque et les qualités fondamentales de présence, de conscience et de compassion en nous.

Ce n’est pas ce qui vient de l'extérieur et qui fluctue telles des vagues avec des hauts et des bas qui nous permettra d’acquérir une joie permanente.

Yongey Mingyour Rimpoché émission sagesses sur l’A2

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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 15:29

 Et que nous aurons une connaissance véritable de l’autre, la joie (passive) du temps de cet amour se transformera en tristesse, puisque ce sont les 2 pôles animant l’homme, voire en haine, définie par lui comme une « tristesse qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure ».

La rencontre amoureuse commence par une illusion : nous tombons (!) amoureux sans véritablement connaître l’autre, ceci étant largement expliqué dans la psychanalyse par le mécanisme de projection. Nous attirons des personnes qui sont en résonance avec notre problématique infantile non résolue ou pour un tas d’autres raisons illusoires ou tromperies de postures, c’est le jeu paraît il des couples qui peut aussi se prolonger dans la durée.

Les rencontres amoureuses commencent donc la plupart du temps par se nouer sur des illusions, sur une connaissance davantage fondée sur l’imagination que sur la raison.

L’intérêt étant de percevoir l’autre de manière adéquate permettant à cette imagination de progressivement céder la place à la réalité, de sortir de cette joie passive non satisfaisante. Le miracle Spinoza merci à Frédéric Lenoir de nous éclairer

  

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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 17:29

c’est la réponse à la souffrance, la maladie, la vieillesse et la mort. La souffrance dans les 4 vérités est à comprendre pour savoir comment faire, voir sa cause pour pouvoir ainsi la déraciner. 


Ce sont 8 domaines d’entraînement de l’esprit qui ont pu être proposés de façon concise pour notre comportement au quotidien : un comportement juste avec la parole, l’action et les moyens d’existence justes, la concentration ou méditation avec l’effort, l’attention et la concentration justes , la sagesse avec la compréhension et le discernement justes. 
Boudha, un être sensible comme nous, a pu expérimenter la concentration et la méditation initiés par des maîtres mais il s’est rendu compte qu’au sortir de ces périodes la souffrance revenait. Il a également expérimenté l’ascétisme pour se rendre compte tel un luthier qu’en fait les cordes ne devaient ni être trop tendues ni trop lâches...
C’est pourquoi le fait d’être juste donne une notion d’équilibre, ni trop tendu pour ne pas être dans l’égotique, ni trop relâché dans la paresse. 
La parole juste est le fondement même de la pratique « une hache dans la bouche » car l’on peut se pourfendre soi même comme les autres, elle doit être selon 3 critères : vraie et utile, agréable dans le sens de ce que l’on est prêt à entendre, honnête et empreinte d’Éthique, au service de la paix pour ne pas tomber dans la médisance ou se disperser dans la futilité. Apprendre à ne pas réagir, se laisser un sas et agir au lieu de réagir, si l’on a trahi ma confiance, se dire que c’est bien moi qui l’ai donné, personne d’autre. 
L’action : dans le respect de la vie, de la propriété d’autrui, (voir préceptes) ; les moyens justes : dont l’idée est de ne pas faire de mal et d’apporter quelque chose ; la méditation est dans l’effort juste, ni trop tendu, ni trop laxiste avec l’attention en lumière sur ce qui nous arrive, le silence dans la concentration ; la sagesse avec la pensée juste libre des 3 poisons que sont l’ignorance, l’orgueil et l’aversion et dotée des qualités de générosité, éthique, patience, joie, compassion.
L’attention est le pivot de la pratique méditative, tout ce qui nous arrive provient de nos 5 sens avec le 6ème, le mental, ce ne sont que des facultés d’entendre, voir, sentir, goûter, toucher, élaborer : il n’y a pas de Moi, personne pour souffrir, le son n’est plus que de la vibration. 
Observer le fonctionnement de notre corps et de nos pensées nous amène à la compréhension juste qui est d’assumer les conséquences de ce que nous avons semé et d’en récolter les fruits, une graine de citron donne du citron. Nous sommes assujettis aux caractéristiques de l’existence que sont l’impermanence, l’insatisfaction et l’impersonnalité (processus qui a sa propre loi tout comme la nature dont nous sommes issus).

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10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 17:12

comme des mérites, on fait son propre bien, on se fait du bien.

On crée un environnement mental favorable pour que cela soit bénéfique à notre esprit, ainsi le don nous délivre du sentiment d’appropriation.

Ce qui importe c’est dans quel état d’esprit on le fait, cela contribue à diminuer notre égocentrisme en défrichage de notre personnalité et en fondement indispensable au fonctionnement de notre esprit.

C’est une façon de lutter contre les mauvaises pensées permettant de laisser la place aux bonnes, les deux ne pouvant être concomitantes. On offre à quelqu’un la possibilité d’association en le dédiant, de la même façon se réjouir de son bien nous y associe nous permettant de lutter contre les sentiments d’envie qui pourraient s’élever.

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 09:36

Dans la comparaison entre la méditation et la psychanalyse ce sont des conceptions de l’homme et du monde différentes, entre une voie traditionnelle et une méthode d’investigation scientifique bien qu’il y ait une analogie profonde entre ces deux démarches, le Bouddha décrivant le bouddhisme comme une méthode de guérison de la souffrance. Pour la psychanalyse, l’évolution de l’homme culmine dans un état de maturité psychologique chez un être humain capable de jouir, de supporter une dose raisonnable de contrariétés, de travailler, d’élever sa progéniture, après quoi il décline et il disparaît définitivement. Sous les influences conjuguées de Carl Gustav Jung et des doctrines orientales, la psychologie transpersonnelle a étudié la maturation du moi de l’adulte en y intégrant des expériences et des modes de fonctionnement psychologique qui sont ceux des mystiques, de toutes les religions d’ailleurs, mais aussi de certains non-religieux. Apres le niveau de pensée que Piaget appelle pré-opératoire, le stade personnel est atteint, lorsque sur le plan intellectuel l’enfant est capable de faire des opérations concrètes où il comprend les rôles et les règles. Il acquiert ensuite une pensée formelle où il est capable de penser le monde et lui-même, suivant les règles de la logique. Il appréhende des relations conceptuelles et, finalement, il est capable d’opérations synthétiques et intégrantes, créatives,lorsque l’adulte est arrivé à ce stade, il aurait terminé son évolution.
Selon les psychologues du transpersonnel, l’être humain est encore capable, si son évolution continue, d’atteindre un stade transpersonnel du fonctionnement psychique, qui est comme le début des processus de la méditation, de la concentration, au seuil du premier dhyâna. Il est aussi capable d’atteindre un stade, dit « subtil » selon Ken Wilber qui correspond à ce que le bouddhisme appelle la forme pure : le rûpaloka, et qui correspond aussi aux archétypes et aux idées platoniciennes, aux visualisations des yidam dans le bouddhisme tantrique et aux stades des dhyâna de la forme. Enfin le neuvième stade, qui est le stade causal pour Ken Wilber, est l’expérience du vide, du sans forme, ou de l’universel, ce qui constitue la fin des phénomènes psychiques. Au delà, c’est un état ultime, que l’hindouisme appelle le quatrième état : turîya, ou ce qui constitue le svabhavikakâya du bouddhisme. Ces neuf ou dix stades de Ken Wilber sont représentatifs de la position contemporaine de la psychologie transpersonnelle qui montre qu’au-delà des stades du moi, connus de la psychologie classique, on peut décrire, suivant des critères formels basés sur des constatations d’expériences, des types de fonctionnement mental. Nous sommes donc là au-delà du moi ordinaire. Est-ce de cela dont il s’agit quand la mystique chrétienne parle de la mort du moi ? Est-ce de cela dont il s’agit quand le bouddhisme parle de l’illusion du moi, ou de l’inexistence du moi, ce qui est une façon de traduire le pâli anatta ou le sanscrit anâtman?  (à suivre)

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